Le danger pour l’eau

 

Le danger pour l’eau est bien le problème majeur dans ce projet, car les parcs à animaux sont prévus sur un terrain en tête de bassin versant, présentant une forte déclivité de près de 10% et en amont d’un véritable château d’eau :

  • Un bassin versant sur substrat granito-migmatique fracturé imperméable, recouvert d’une arène sablo-argileuse superficielle, provenant de son altération et s’accumulant dans le fond du bassin avec les colluvions fines qui forment de larges zones humides.
  • Un château d’eau, en aval de l’exploitation, alimentant les nombreuses sources, le ruisseau collecteur du bassin versant et les deux zones humides répertoriées dans la carte communale du Mazet Saint Voy du 13 mai 2016 dont l’une est directement en contrebas des parcelles prévues pour l’élevage, alors qu’elle est classée « enjeu étiage et écologique ».

Le danger pour l’eau c’est « l’effet papillon » :

  • Les effluents d’élevage, les boues et l’eau polluée, ne pouvant pénétrer une terre trop imperméable et n’étant pas retenus à cause de la déclivité, vont s’écouler directement en contrebas des parcs à animaux et ruisseler vers les cours d’eau et les terrains des tiers.
  • Le tout va polluer les très nombreuses sources de Mazelgirard, se déposer dans les zones humides, s’écouler dans le ruisseau éponyme, qui se jette ensuite 100 mètres plus bas et à moins de 2 km à Salettes dans le Lignon déclaré NATURA 2000, qui lui-même alimente en eau potable l’agglomération stéphanoise à partir du barrage de Lavalette.